Le Poids et les Emotions
Depuis la naissance, la survie et le rapport aux autres sont intimement liés à la nourriture.
La construction de nos premières émotions se sait autour de la prise alimentaire, qui à ce stade, est le principal mode de communication de l’enfant. Le nouveau né mange et établit ses premières relations au monde…
Et toute la vie, se nourrir est chargé d’affectif. Les rondeurs, ou les absences de rondeurs sont des « boîtes à souvenirs » et vouloir s’en délester ranime des émotions, parfois archaïques, en révélant de nouvelles émotions ou encore des peurs profondément inscrites.
Lorsque nous parlons de « kilos émotionnels », nous parlons de kilos acquis, des prises ou des pertes de poids provoquées par des raisons émotionnelles récentes ou anciennes, remontant souvent à notre enfance.
Nos émotions peuvent nous pousser à agir de trois manières différentes et influer sur notre poids, notre silhouette :
- En nous poussant à manger davantage ou à manger tel type d’aliment ; en nous poussant à refuser de manger
- En favorisant le stockage des graisses, sans forcément manger plus
- En modifiant notre activité physique, en l’augmentant ou en la diminuant
Le stress est également un facteur de prise ou de perte de poids.
Nous distinguons deux types de stress :
- Le stress chronique : le stress agit sous l’intermédiaire de la cortisone, il fait prendre du poids au niveau de l’abdomen et fait davantage grossir les femmes que les hommes. Ce type de stress est difficile à déceler car paradoxalement, ce ne sont pas les personnes les plus stressées qui se plaignent de stress ;
- Le stress aigu : il fait généralement brûler les calories. Il est souvent en lien avec une situation ou un évènement identifiable.
Même si le stress est un facteur à prendre en compte, à l’origine de nos problèmes de poids ce sont d’abord nos émotions, notre vécu qui agissent. Les variations de notre état psychologique, affectif ou relationnel influent sur notre façon de nous alimenter en quantité comme en qualité.
Nous mangeons en réaction à une émotion. Nous mangeons pour ETOUFFER une émotion, pour REMPLIR un vide, pour COMBLER l’ennui, pour se CONSOLER, pour ne PLUS PENSER, pour ETRE AIME, pour se MONTRER FORT, etc…
C’est un cercler vicieux… on a des kilos émotionnels, ce surpoids crée des émotions négatives qui nous poussent à manger… puisque l’alimentation est plus facile d’accès aujourd’hui, il y a davantage de « kilos émotionnels ».
Perdre ou prendre du poids ne devrait plus être un combat, mais une quête de paix avec soi-même. Arrêter de se maltraiter avec des régimes voués à l’échec, ne plus se battre contre ses envies, ses désirs, ses émotions, car en étant sans cesse en guerre, on finit par craquer et par réagir de manière impulsive, psychosomatique.
Le chemin vers la paix se fera en allant à la découverte de toutes les émotions qui sont enregistrées en nous et qui régissent notre rapport à la nourriture.
Ce chemin c’est également mettre le projecteur sur ce qui ce joue entre soi, la nourriture, la relation présente ou passée à ses proches, ainsi que le rapport que l’on a avec le corps.
Cette délivrance émotionnelle permet de retrouver une harmonie intérieure, d’être enfin soi-même.
J’accompagne également les personnes en pré-opératoire, et post opératoire pour les hospitalisations pour sleeve, bypass…